Thaïlande à 0 % d’impôt, Washington accélère sur bitcoin

Ce jour, les conversations ont convergé autour d’un même constat: politiques publiques en pleine accélération, indicateurs de marché au vert, et récit de long terme qui s’enracine. Du fiscal au technique, l’écosystème paraît aligné comme rarement, malgré une volatilité qui rappelle à la prudence.

Politiques publiques et adoption: l’accélération mondiale

En Asie, l’onde de choc est venue de Bangkok, avec l’annonce d’un taux de 0 % sur les plus-values pour les échanges d’actifs numériques. Un message fort: attirer capitaux et talents en assumant un positionnement pro-innovation.

En Amérique du Nord, le mouvement gagne le local: le maire de Vancouver estime qu’il serait irresponsable de ne pas acheter du bitcoin pour la ville, signe que la thèse “trésor de réserve” infuse jusqu’aux collectivités.

À Washington, la dynamique devient transpartisane, avec une déclaration conjointe promettant d’avancer rapidement sur les textes cryptos. Dans le même souffle, le débat s’enflamme côté exécutif, certains appelant à l’abolition des plus-values sur le bitcoin. Cap sur la simplification et l’attractivité réglementaire.

Cap politique: simplifier, attirer, institutionnaliser.

Marché: indicateurs au vert, confiance testée

Les chartistes pointent un signal haussier majeur sur les graphiques, tandis que l’indicateur Pi Cycle projette un sommet potentiel très au‑delà des niveaux actuels. Euphorie? Peut‑être. Mais ces signaux reflètent une pression acheteuse perçue comme durable.

La psychologie de marché s’illustre par un mot d’ordre résilient: ne pas vendre, même lors de secousses intrajournalières. L’élasticité de la conviction collective demeure l’un des moteurs de la tendance.

En toile de fond, une statistique ravive la patience des investisseurs: détenir du bitcoin a été rentable plus de 99,5 % du temps de son histoire. Une donnée qui alimente le biais long terme tout en masquant la rugosité du chemin.

La patience reste la stratégie la plus récompensée.

Récit de fond: actif de réserve et infrastructure

Le récit s’affermit: un média financier évoque “l’actif de réserve de l’internet”, formulation qui capture la bascule de perception: de l’actif spéculatif à la pierre angulaire d’une économie numérique.

Côté infrastructure, le minage et l’intermédiation progressent de concert. Dans un panorama “Pourquoi miner?”, il est rappelé que les grandes places américaines facilitent la cotation de fonds indiciels, tandis que l’idée d’une réserve stratégique nationale circule. Du réseau aux bilans, la normalisation avance par paliers.

De la réserve au réseau, l’empilement des briques se poursuit.

En somme, fiscalité attractive, impulsion politique et signaux techniques tissent un même fil: la maturation. Si les promesses de prix exigent humilité, l’essentiel se joue peut‑être ailleurs: dans la clarté réglementaire, l’adoption institutionnelle et l’infrastructure qui s’installe pour durer.

Chaque post révèle une part d'humanité. - Maxence Vauclair